La mobilité prend une place de plus en plus importante pour les acteurs du tourisme et cela se traduit pour beaucoup en application sur les incontournables iPhones. Nous nous sommes donc attachés dans cette étude aux applications proposées par les offices de tourisme français.
Le blog de Guideapolis a passé au crible l’App Store pour analyser plus de 120 applications iPhone des Offices de Tourisme français. Chacune a été analysée sur près de 40 critères, fonctionnalités (hébergement, restaurations, commerces, loisirs…) mais aussi accessibilité (langue, taille de l’application, plateforme…) sans oublier l’effort de promotion de l’application et les notes obtenus (une application que personne n’utilise, ça ne sert pas à grand chose…). Afin de rendre plus lisible les résultats, nous avons affecté une note globale la plus objective possible. L’objectif est de fournir aux OT une étude leur permettant de comparer ce qui se fait dans le domaine, comparer les éditeurs qui sont finalement assez peu nombreux et aussi d’innover en terme de service. Aussi, notez que des erreurs et des oublis sont toujours possibles et si vous en détectez, n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques en commentaire de cet article afin d’améliorer la fidélité de l’étude. Vous pouvez aussi nous proposer des applications qui ne seraient pas dans l’étude pour la prochaine. Ci-après l’infographie, les conclusions en fin d’article.
MAJ : de nouvelles applications grâce aux commentaires. Merci.
Catégorie Ville et Région :
Conclusions :
L’éditeur PhoneLabs (MobiTour) domine incontestablement ce classement. Pourtant pas d’effet WOW avec ces applications mais toutes les fonctionnalités requises sont là et l’interface reste simple et efficace. Un point fort pratique, surtout pour les touristes étrangers, est le chargement des informations sur votre téléphone pour ne pas avoir besoin de connection internet. Aussi, la possibilité de laisser une note pour chaque lieux fréquenté permet à ces applications de capitaliser sur leur communauté. Elles n’oublient pas non plus le lien avec les réseaux sociaux (il ne manque que Google+ !).
D’autres éditeurs jouent la carte locale comme GMT Edition qui fourni des résultats localisés commodes. En revanche, quand on n’est pas sur place, l’application n’est pas très pratique. C’est justement ce qui ressort essentiellement de cette étude : il n’y a pas assez d’application pour préparer son voyage et donner envie de visiter. On reste sur du pratico-pratique, quelques exceptions qui montre l’exemple, Biscarosse et Albi qui ont d’ailleurs joué la carte de l’iPad pour faire de belles applications riches en média qui apporte un peu de rêve chez soi. Notons également, l’application de la Réunion, atypique et originale, elle propose de trouver les adresses de sa base en réalité augmentée. Voilà une bonne application à cette technologie très commentée mais finalement peu utilisée.
Notre recommandation serait donc d’avoir soit deux applications pour ces usages soit mieux encore une application universelle. Attention toutefois à gérer correctement le contenu afin qu’il se charge progressivement et non lors de l’installation de l’application pour conserver des applications légère s’installant très rapidement. Ensuite, intégrer des fonctionnalités innovante telle que la réalité augmentée ou la commande vocale, proposer les horaires des visites guidées et enfin ne pas oublier le coté social avec la captation de la satisfaction client et le partage sur les réseaux.
La Rochelle – Phonelabs- Ma côte Basque – iKlax Media
- Baie de Saint Brieuc – Phonelabs
- La Hague – Phonelabs
- Quiberon – Phonelabs
- Futuroscope – Vienne – Phonelabs
- Pays de St Gilles – Phonelabs
- Belle-île – Phonelabs
- Narbonne – Phonelabs
- Rhone-Alpes – GMT Editions
- Biscarosse – IBISCA – iKlax Media
- Royan – Phonelabs
- Rochefort – Phonelabs
- Troyes – Phonelabs
- Reims Champagne – Phonelabs
- Cap d’Agde – Batura Mobile
- Ile de Ré – Phonelabs
- Pays de Bergerac – Phonelabs
- Loiret – Phonelabs
- Ardèche – GMT Editions
- Nord de la Réunion – Cahri
- Niort Marais Poitevin – Phonelabs
- Oise – Phonelabs
- Orne-Normandie – Phonelabs
- Drome – GMT Editions
- Les Sables d’Olonne – Phonelabs
- Charente-Maritime – Hyperactive.biz
- Megève – GMT Editions
- Isère Tourisme – OOKAPI
- Grand Villeneuvois – Phonelabs
- Orange – Phonelabs
- Albi – Novedia
- Montpelliers – Guide des vins – Phonelabs
- Vercors – OOKAPI
- Saint-Jean-de-Luz – Phonelabs
- Saint Malo – Phonelabs
- Alsace Bossue – Phonelabs
- Rhone – GMT Editions
- Rhone-Alpes – Phonelabs
- Monaco – BrinkMedia
- Besançon – SARL D-KLIK Interactiv
- Troyes en Champagne – Click ‘N Visit – Situ Concept
- Bassin d’Arcachon – YOU TEAM
- Loire – GMT Editions
- Carqueiranne – Synexie SAS
- Savoie Mont Blanc – GMT Editions
- Var en fête – Synexie SAS
- Bourges en Berry – Click ‘N Visit – Situ Concept
- Sainte Maxime – Synexie SAS
- La Tranche sur Mer – Sweb Development
- Alpes de Haute-Provence – Synexie SAS
- Mont-Blanc – GMT Editions
- Provence Azur – Synexie SAS
- Poitiers – Novedia
- Loir-et-Cher – Phonelabs
- Chalons-en-Champagne – Agence51
- Grasse – Agence Wacan
- Perigord Noir – GMT Editions
- Gorges du Tarn – Artefact
- Seine-Maritime – Comité départemental Seine Maritime
- Sud Languedoc-Rousillon – Comité Régional du Tourisme du Languedoc-Roussillon
- Landes – Plages – GMT Editions
- Le Pradet – Synexie SAS
- Vallée de Clisson – Mobil’iti – Latitude Sedona
- Neuchâtel-Hardelot Plage – Kanga
- iConstellation – Novedia
- Mougins – Agence Wacan
- Midi-Pyrénées – Novedia
- Pyrénées Orientale – Faire Savoir
- Morestel – NOE Interactive
- Bomes les Mimosas – Synexie SAS
- Angoulème – Novedia
- Pays de Fougères – Alkante
- Biscarosse – IBISCA 360 – 360 CityScape
- Var – Synexie SAS
- Vallée de Clisson – Mobil’iti Lite – Latitude Sedona
- Pays de Lacq – iStory – GMT Editions
- Pic du Midi – Batura Mobile
- Trouville – Océan Informatique
- Verdun – C-Stan
- Gruissan – ZeVisit
- Perigord Noir – iStory – GMT Editions
- St Tropez – ZeVisit
- Troyes en Champagne – Click ‘N Shop – Situ Concept
- Drome Provençale – Escapado – GMT Editions
- Montbéliard – SARL D-KLIK Interactiv
- Loches – iStory – GMT Editions
- Istres – ZeVisit
- Poitiers – Visit – ZeVisit
- Bourg-en-Bresse – Route de la Dombe – ZeVisit
- La ferté Vidame – ZeVisit
- Saint Malo – Visit – ZeVisit
NB : Certaines villes ou régions disposent de plusieurs applications.
Conclusion :
En montagne, il n’y a pas vraiment de compétition… du moins pas pour les éditeurs d’application, puisqu’un seul acteur domine le marché il s’agit de Lumiplan. En effet, il s’agit du gestionnaire des installations d’information des stations de ski, il dispose donc de toutes les informations pour abreuver ses applications iPhone. Mais le travail est remarquable, les applications sont complètes, légères, bien notées et très commentées. Difficile du coût pour un éditeur tiers de rentrer sur ce secteur
- Les 3 vallées – Skiplan Lumiplan Montagne
- Les 2 alpes – Skiplan Lumiplan Montagne
- Serre Chevalier – Skiplan Lumiplan Montagne
- Val Thorens – Skiplan Lumiplan Montagne
- Alpes d’Huez – Skiplan Lumiplan Montagne
- Méribel – Skiplan Lumiplan Montagne
- Risoul – Skiplan Lumiplan Montagne
- Les Menuires – Skiplan Lumiplan Montagne
- Grandvalira – Skiplan Lumiplan Montagne
- Saint Gervais – Skiplan Lumiplan Montagne
- Couchevel – Skiplan Lumiplan Montagne
- Montgèvre – Skiplan Lumiplan Montagne
- La Clusaz – Skiplan Lumiplan Montagne
- Le Grand Bornand – Skiplan Lumiplan Montagne
- Pralognan – Skiplan Lumiplan Montagne
- Les Arcs – Skiplan Lumiplan Montagne
- Chamonix – Skiplan Lumiplan Montagne
- Espace Diamant – Skiplan Lumiplan Montagne
- Vallnord – Skiplan Lumiplan Montagne
- Orcières – Skiplan Lumiplan Montagne
- Ax 3 Domaines – Skiplan Lumiplan Montagne
- Portes du Soleil – Skiplan Lumiplan Montagne
- Champéry – Skiplan Lumiplan Montagne
- La Bresse – Skiplan Lumiplan Montagne
- Les Diablerets – Skiplan Lumiplan Montagne
- Villars Gryon – Skiplan Lumiplan Montagne
- Saint François Longchamp – Skiplan Lumiplan Montagne
- Valloire – Skiplan Lumiplan Montagne
- Praz sur Arly – Bertrand Leroy
- Avoriaz – Skiplan Lumiplan Montagne
- Flaine – Onde M
- Labellemontagne – Skiplan Lumiplan Montagne
Ainsi s’achève cette première étude sur les applications des OT. Nous espérons qu’elle permettra une diffusion des bonnes idées, une reconnaissance du travail soigné et que nous pourrons la reconduire l’année prochaine. Sur ce… bonnes fin de vacances et bonne rentrée !
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Bonjour,
Merci pour cet article qui permet de voir quels sont les points à ne pas oublier dans la rédaction d’un cahier des charges d’une application !
Le Bassin d’Arcachon a été oublié dans la liste des applications touristiques. Elle a été conçue en partenariat avec les 8 offices de tourisme du territoire. Elle a remporté le trophée de la meilleure application tourisme 2011 (Intern@ute Voyage).
Nous ne sommes pas les seuls à avoir été oublié, il me semble. Je pense notamment à l’application Terre et Côte Basques.
Merci à vous.
Bonjour
merci pour ce très intéressant article. Juste deux commentaires pour montrer la difficulté d’établir une base d’observation.
3600 était le nombre d’offices de tourisme ET syndicats d’initiative (petites structures locales) il y a quelques années. Aujourd’hui, avec les regroupements, il y a aujourd’hui 2500 structures, mais surement moins de 2000 offices de tourisme.
Fréquemment, les applications touristiques institutionnelles sont réalisées à l’échelle du bassin touristique et non sur le territoire statutaire de l’office de tourisme : c’est ce que relève le Bassin d’Arcachon ci-dessus. Ce travail collectif est plutôt heureux, car pour un visiteur il vaut mieux avoir l’application « lile de Ré » que « Saint Martin de Ré ». Mais évidemment, cela complique la base d’observation.
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Bonjour,
Merci pour vos retours et vos encouragements
@Bassin d’Arcachon, en effet votre application est passée à travers les mailles du filet, mais des oublis était inévitables. Vos remarques nous ont d’ailleurs déjà permis d’identifier ces applications manquantes qui seront rajoutée à notre étude :
– Bassin d’Arcachon,
– Ma côte Basque,
– Isère Tourisme,
– Vercors,
– Pyrénées Orientale,
– Charente-Maritime,
– Var en fête
@Jean-Luc Boulin: merci pour votre remarque tout à fait pertinente sur le raccourcis que nous avons fait concernant le nombre de structure. Une solution pour tenter d’illustrer ces rassemblement serez d’associer à chaque application un territoire couvert et de pouvoir avoir une cartographie du territoire très couvert, peu couvert et non couvert – toutefois cette information est loin d’être facile à collecter. A tudier donc…
Très intéressante étude qui complète bien en effet celle menée par Atout France.
Jean-luc Boulin a raison d’évoquer la pertinence des regroupements ou des outils sur une autre échelle que celle des Offices de Tourisme de France.
Avant de se lancer, il suffit d’aller dans l’Apple store pour voir ce qui existe déjà : chez nous dans la Drome, l’ADT26 a crée et financé une appli que nous alimentons, actualisons au quotidien via notre site et notre passerelle, nous les Offices de Tourisme du territoire. Nos infos, nos données, nos personnels, nos actus en temps réel ou presque. Pourquoi refaire finalement une autre appli alors que le mobitouristonaute trouvera sans doute là l’essentiel du contenu nécessaire ? Du reste une version mobile du/des sites web n’est elle finalement pas plus importante encore qu une appli ? Un Internet de séjour ! (P.ELOY). On a encore peu de recul pour le savoir mais on est nbreux à lire avec attention ce type d’étude et les commentaires, alors merci !
Au passage Alexandre, si vous pouviez modifier votre titre : la bonne dénomination est Office DE Tourisme (de) pour les 2000 structures du réseau des Offices de Tourisme de France (il reste c’est vrai encore quelques étourdis…). Merci !
Félicitations pour ce travail relativement exhaustif et pertinent.
Il apparaît un quasi monopole dans le domaine de la montagne. Est-ce un gros retard, de la part de la concurrence, dans ce tourisme particulier d’altitude ou un mode de fonctionnement en microcosme ?
Pour ma part, j’ai depuis quelque temps commencé à compiler et étudier le même type d’application , non pas pour iPhone, mais pour Android.
Comptez-vous faire de même avec cet autre OS ?
En tout cas, bravo d’avoir défriché le sujet
@ALriXs
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interessante etude . il nous semble neanmoins qu il manque l ot du cap d agde (webapp, appli iphone et android), pic du midi (appli iphone).
bonne continuation
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Merci pour vos commentaires
@Emmanuelle : coquille dans le titre corrigé, merci de la remarque (étourdis que nous sommes
). En ce qui concerne votre reflexion sur les applications, je suis bien d’accord qu’il est difficile de savoir quelle est la piste la plus pertinente entre application développée pour un OT, par un tiers mais utilisant dans une certaine mesure les informations de l’OT, ou encore un site mobile. Pour ma part, il me semble que le caractère officiel d’une application apporte une confiance dans les résultats proposés, particulièrement concernant la restauration et l’hébergement. Et une application par rapport à un site mobile apporte une plus grande fluidité et un confort d’utilisation, sans compter la possibilité pour certains d’accéder aux informations de manière « déconnectée », et là je pense particulièrement aux touristes étranger rarement connecté ailleurs qu’un wifi. Tout cela ayant un coût, la difficulté est de bien cadrer ses objectifs avec les moyens et les technologies disponibles.
@Régis : merci. Pour l’instant, nous avons uniquement attaqué la partie iPhone, n’étant pas équipé en smartphone Android, nous n’avions pas la possibilité de tester les applications, toutefois il serait clairement interessant de tisser un pont entre les deux univers. Nous avions rapidement étudié le sujet et il apparait que les gros éditeurs fournissent leur application sur les deux plateformes, ce qui permet donc a 60-70% des applications testées d’être aussi sur Android, pour les autres, un travail plus minutieux serait nécessaire. N’hésitez pas à nous en dire plus sur votre démarche.
@Batura : Tout à fait, merci pour ce complément. Nous n’avions pas vos applications dans notre étude, il semble qu’elles soient parue début Août, postérieurement à notre recueil d’où leur absence, nous ne manquerons pas de les rajouter à notre base.
Merci pour la modif 😉
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Ping : E-tourisme : Top 10 des applications mobiles | E-Tourisme
Bonjour,
Serait-il possible de connaitre la période durant laquelle les tests ont été réalisés ?
Merci par avance.
je trouve que la plus value apportée par l’application iphone reste très faible par rapport à un site mobile dans le cas des applis PhoneLabs .
Peu être un peu moins vrais avec la nouvelle rubrique « itinéraires ».
Ce qui me géne le plus c’est peux être le coté standardisé
Le Cap d’Agde a été oublié dans la liste des applications touristique : un site mobile m.capdagde.com, une appli iPhone et une appli Android, le tout réalisé par Batura Mobile. Merci à vous.
Ping : Quelle utilisation des applications iphone par des Offices de Tourisme
Ping : Quelle utilisation des applications iphone par les Offices de Tourisme
Bonjour,
Félicitations pour ce beau travail, un des premières nationales sur ce sujet il nous semble.
Expliquer la méthodologie du classement serait intéressant.
Erreur ou omission volontaire? Aucune des applications éditées par BlueApps n’a pas été listée. Pourtant elles intègrent ces fonctions classiques mais également la réalité augmentée, l’audio, la vidéo le cas échéant, sur App Store & Android market…
5 Applications ont déjà été éditées, d’autres sont en préparation: Dunkerque, Roubaix, Namur, Liège, Dinant… Alors racisme pour les Ch’ti ?
😉
cf http://dailynord.fr/2011/07/test-les-applis-iphone-de-nos-offices-de-tourisme/
Bonsoir,
@Anthony : nous avons réalisé l’étude entre fin juillet et fin août.
@Lopez : vous avez raison, ainsi que nous l’indiqué l’éditeur Batura lui même dans un des commentaires précédents. Nous avons depuis mis à jour le classement, et l’application du Cap d’Adge est 16ème.
@BlueApps : Loin de moi l’idée de renier une partie de mes origines 😉 mais la méthodologie utilisée qui est d’ailleurs expliquée à la fin de l’infographie, se base sur les applications qui font explicitement état de leur affiliation officielle à un OT dans leur descriptif, or en regardant les applications que vous mentionnez je n’ai pas trouvé cette référence. Pourriez vous nous dire dans quel cadre ont-elles été développée pour comprendre s’il nous faut les intégrer ?
@Alexandre,
Je comprend mieux !
Effectivement, les applications de Blueapps ne sont pas décrites officiellement comme celle de l’OT, mais sont bien commandées par les OT et alimentés par leurs équipes via le back office, ou en syncronisation depuis leur base de donnée officielle ( Tourinsoft par exemple).
Mentionner l’aspect officiel ne nous semblait par obligatoire, car ces OT ne sont pas submergés parmi moult applications officieuses… Mais on corrigera le tir lors des mises à jour!
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Merci !
Etude et commentaires très intéressants. Dans le classement de ces applications, je trouve qu’il manque toutefois la distinction entre purs guides touristiques où l’on va retrouver des informations aussi bien sur l’hébergement, la restauration, les sites à visiter… et les circuits de découvertes qui se concentrent principalement sur le patrimoine d’une ville. Ce sont 2 objectifs différents. Il aurait été bon alors de mener une comparaison sur les fonctionnalités. Je me sens d’autant plus concernée par ce sujet que nous avons, il y a peu de temps, lancé un appel sur une app architecture contemporaine. Dans les propositions que nous avons reçues, certaines dépassent la proposition initiale pour un guide touristique plus large (nous avons fait le choix d’un site mobile jusqu’à présent pour répondre à cette tte demande) qui je dois le dire laisse à réfléchir. Veut-on une appli dédiée à une fonctionnalité ou thème spécifique ou veut-on une appli multi-fonction au risque que le mobinaute se perde dans l’information qu’il recherche. Je n’ai pas la réponse, j’ai des arguments pour, des arguments contre. Merci pour vos contributions sur ce commentaire.
@Françoise : merci pour cette remarque très pertinente. Nous avons volontairement limiter le nombre des catégories pour ne pas baser chaque segment sur un trop petit nombre de cas, mais vous avez bien raison de faire ressortir ce point. Certaine application que nous avons étudié, je pense en particulier à celle de ZeVisit, sont de pur audio-guide de très bonne qualité mais qui ne ressortent pas ici car ils ne proposent pas d’autres fonctionnalités.
Pour tenter un début de réponse. Il me semble qu’avoir une seule application multi fonction est une bonne approche dans la mesure où celle-ci à la capacité à s’adapter au parcours de son utilisateur. Je m’explique. La première étape est de savoir si le mobinaute est en préparation de voyage ou déjà sur place et que cherche-t-il (conseils, guide d’adresses, guide touristiques…) . Selon la réponse, l’application pourra charger les données pertinentes et adaptée son ergonomie. Dans le cas des préparatifs, on va pouvoir l’orienter vers du contenu de planification et plusieurs des applications que nous avons testé pèchent sur ce point car, beaucoup se basent sur la géolocalisation. Pourquoi ne pas reprendre l’idée du guide personnalisé de Ma cote Basque pour comprendre combien de personnes, combien de jours et quels profils. Ensuite tous les contenus lourds (vidéo et audio) devraient pouvoir être chargés sur demande localement ou en streaming suivant la connection pour garder une application légère qui s’installe rapidement et laisser le loisir à l’utilisateur de charger son contenu depuis une zone wifi à débit rapide plutôt qu’en 3G, sauf s’il est pressé. Ensuite une fois sur place, jouer à fond la carte de la géolocalisation (avec en bonus la réalité augmentée qui est un argument en défaveur du site mobile) et celle des visites guidées (virtuelles mais aussi physiques ainsi que le propose Guideapolis).
Chaque fonctionnalité devrait pouvoir être vue comme une brique et l’application comme une base sur laquelle on construit en fonction des budgets et des besoins.
C’est un peu utopiste et j’ai quelque peu dévié du sujet, mais il me semble que si l’on joue la carte de l’application plutôt que celle du site mobile, autant la jouer pleinement et profiter des fonctions impossibles à mettre en oeuvre sur un site mobile. Je passe la main au suivant 😉
Ping : Non à la standardisation de l’expérience touristique sur mobile !
En effet, concevoir une application démunie de fonctionnalité avancée propre aux mobiles est inutile. Du moins, développer un site mobile revient moins couteux pour offrir les mêmes services dans la plupart des cas. En plus d’un mode de diffusion simplifié, l’avantage significatif du site mobile est sa compatibilité avec l’ensemble des plateformes mobiles. Vous touchez donc plus facilement un maximum de prospects.
Alors qu’une solution basée sur une application, oblige l’éditeur à assumer le budget de plusieurs développements (un par OS) pour être présent sur les différentes plateformes mobiles. Sans compter que le mobinaute doit faire l’effort d’une recherche et de l’installation d’une application.
Une application mobile s’avère donc intéressante dès lors qu’elle propose des fonctionnalités exploitant par exemple la caméra, le micro ou les différents capteurs.
Bonjour,
merci pour cette étude très intéressante mais sauf erreur, les départements d’Outre-Mer ont été oubliés !
Nous avons à La Réunion 3 applications IPhone concernées :
Comité du Tourisme de La Réunion :
http://www.reunion.fr/modules/toutes-les-actualites/actualites-details/detail/toute-la-reunion-dans-votre-iphone.html?no_cache=1
http://www.reunion.fr/modules/toutes-les-actualites/actualites-details/detail/nouvelle-application-ipad-et-iphone.html?no_cache=1&cHash=b3767a96c554c3927d15d3d742d77fec
Office de Tourisme Intercommunal du Nord :
http://nord.reunion.fr/bonus/liste-des-actualites/actualite.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=2924&cHash=7e443a8aa7f7efa2ec0dd7f06b9a28fe
Merci d’avance !
@Isabelle, merci pour ce complément d’information. L’ïle de la Réunion n’avait toutefois pas été oubliée, on la retrouve en 21e position et nous citons même son originalité dans les conclusion de notre article. Mais merci pour les deux autres qui seront rajoutée à notre base
Il me vient une question, quelles sont les raisons ayant poussé le territoire à se doter non pas d’une application mais de 3, d’autant que la 1ère et la 3ème semblent assez similaires (l’application 360° étant à part) ?
Je complèterais le commentaire de Fabien en disant qu’une application Mobile bien faite est quand même bien plus agréable qu’un site Web Mobile, que ce soit en ergonomie ou en rapidité d’utilisation, en particulier si l’application bénéficie d’un mode « offline » (données gardée en cache tant qu’il n’y a pas de mis à jour).
En plus on parle ici d’application touristique, et qui dit tourisme dit étranger, hors un site web mobile implique d’avoir accès à un forfait « data », ou d’avoir activé a la réception de données à l’étranger ; hors, dans l’état actuel de la tarification du kilo octet à l’étranger (quelque soit l’opérateur et le pays) la plupart des visiteurs étrangers dans un pays coupent la réception de ses données, et n’ont donc accès à aucun contenu web. L’application elle, une fois téléchargée (ou téléchargée sur place avec du wifi par exemple) est toujours disponible, et encore une fois pour peu qu’elle bénéficie d’un bon mode « offline » l’essentiel du contenu sera disponible et globalement à jour.
Enfin, comme vous le dites, un application mobile permet en plus de bénéficier des fonctionnalités du téléphone.
Je pense vraiment que les organisme amenés à communiquer sur ces supports doivent dès maintenant se sortir de la tête qu’un site Web Mobile, bien souvent obtenu en quelques clics à partir dur site web principal, est une alternative suffisante.
Le coût de mise en place est en effet très réduit, mais les supports de communication « mobiles » (comme les sites web) engagent directement la crédibilité de la « marque » qu’elle représente et on a pas le droit à l’erreur : si bien souvent un internaute reviendra quand même sur un site web de piètre qualité, il arrêtera de consulter immédiatement un site web mobile (ou désinstallera une application) qui n’est pas agréable ou présenté des bugs. Laissant au passage un commentaire négatif : l’effet obtenu est alors exactement inverse à celui désiré.
Je remarque également que la ville d’Hossegor s’est dotée d’une application iPhone et n’est pas citée ici : elle ne devait probablement pas être disponible au moment de l’étude.
Bonjour,
vous n’avez pas parlé de l’application de la station balnéaire de Leucate (Aude).
Je suis le responsable des Nouvelles technologies de la ville et nous avons mis en place une application informative à destination des touristes, mais aussi des administrés. iLEUCATE (c’est son nom), initialement réalisée pour iPhone et iPad (par la société Digidust) sera développée sur Android et BB en 2012 avec sans doute quelques nouveaux onglets. L’agence Digidust nous permet d’être plus libre et différencié des autres destinations touristiques qui ont utilisé le système Mobitour.
Merci d’insérer l’application iLEUCATE dans votre article,
Alexandre C.
Merci à @Olivier pour son complément très juste. En effet l’application Hossegor est arrivée après notre analyse.
Il en de même pour l’application de Leucate, publiée le 16 août. Merci à @Alexandre pour l’information, nous les rajoutons à notre index. Et c’est effectivement interessant d’avoir un éditeur supplémentaire pour apporter de la différentiation. Il serait interessant que vous nous donniez quelques pistes qui ont motivées votre choix de l’éditeur ? Quelles innovations ou quels atouts avez-vous recherché ?
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Bonjour,
Je me permet de réagir à cet article pour vous faire part de l’existence de la SSII ThôTle. Cette SARL, spécialisée dans la conception et le développement des systèmes d’informations géo-localisés (SIG) et des applications pour Smartphone, offre aux collectivités et autres décideurs un service innovant de valorisation touristique du patrimoine. Baptisé ThôTle, cet outil est un véritable trait d’union entre les collectivités qui souhaitent valoriser leur patrimoine et le grand public.
Le principe
Toute personne équipée d’un Smartphone avec une connexion internet a accès gratuitement à des informations géo-localisées relatives aux éléments de patrimoine qui l’entoure (bâtiments, édifices religieux, musées…). Ces informations se présentent sous différentes formes : audio-guides, textes, galeries d’images….
Le service
ThôTle est un service proposé aux gestionnaires de patrimoine (collectivités, offices du tourisme, parcs naturels, associations, propriétaires privés…). Grâce à cet outil il est désormais possible de créer, de gérer et de diffuser des informations multilingues, géo-localisées pour valoriser des éléments de patrimoine. Un système souple, réactif et modulable à souhait.
L’outil
A partir d’un simple texte, l’application web ThôTle Editeur permet aux collectivités de créer et diffuser des audioguides géolocalisés.
L’application mobile gratuite ThôTle permet aux personnes équipées (d’un iPhone ou d’un appareil sous système androïd) d’écouter ces audioguides en fonction de leur position géographique. Multilingue, cet outil offre la possibilité de proposer des contenus en français et en anglais mais aussi dans la plupart des langues européennes.
Les points forts de ThôTle
Innovant : grâce à la vocalisation des textes, ThôTle va vous permettre d’intéresser des publics réfractaire aux écris et aux visites guidées, notamment les jeunes.
Unique : Une même application ThôTle permettra de découvrir de nombreux lieux.
Soucieux du développement durable : ThôTle propose une alternative à l’impression de documents papier et au déploiement de signalétique.
Citoyen : ThôTle va permettre à chacun de se réapproprier le patrimoine de son territoire.
Interactif : L’utilisateur est maître de sa visite.
Réactif : Les mises à jour des contenus sont instantanées.
A ce jour l’Office de Tourisme d’Evian, le Pays de Maurienne, l’Office de Tourisme de Valence Agglomération, Savoie Technolac proposent des contenus sur cette outil.
L’office de Tourisme de Guérande, et le Parc Naturel Régional des Bauges sont eux en cours de déploiement.
Restant à votre disposition
Clément Miller
Bonjour,
Comme mes camarades nos applications sont sorties un peu tard pour votre étude.
Produits d’un projet collaboratif ADRT Aisne et OT de Laon, Soissons et Saint-Quentin, 3 applications ont vu le jour pour mettre en avant les 3 villes d’Art de l’Aisne.
Vous constaterez que le parti pris est différent et le concepteur également.
A retrouver sur l’appstore : laon tourisme, soisssons tourisme et saint-quentin tourisme.
En parallèle, 3 sites mobiles également à découvrir :
Laon : http://www.tourisme-laon.mobi
Soissons : http://www.soissons-tourisme.mobi
Saint-Quentin : http://www.saint-quentin.mobi
Bonne visite.
Christelle
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Bonjour,
J’ai lu avec beaucoup d’attention l’ensemble des commentaires qui sont très pertinents.
Je me permets de vous faire part de quelques remarques.
Je ne pense pas qu’il faille chercher à vouloir comparer les applications, les web apps et les sites web mobiles. En effet, la seule question qui a du sens à mon avis est de savoir quels sont les besoins de l’OT et des visiteurs ? Quelle est sa clientèle? etc …Tout ça est une question de stratégie et de positionnement. La techno n’est que le ressort qui permettra une diffusion sur différents display. Là encore question fondamentale. Pourquoi s’évertuer à développer sur Iphone, phénomène propre à la france, alors que le nombre de smartphone ayant pour OS Androïd connait une croissance largement supérieure à L’Iphone ? ( les dernières études montrent que l’on trouve autant d’applis sur l’Appstore que sur Androïd Market). De plus, n’oublions pas que dans la chaîne de valeur, les productions d’applis ont tout intérêt à maintenir l’ambiguïté sur les différents OS. Il faudra bien que l’on parle pourtant un jour des possibilités offertes par Flash sous sa plateforme AIR. Que dire du HTML5 qui va forcément faire bouger les lignes.
Bref, la technologie est un moyen et rien d’autre.
La réussite d’une appli, d’un site mobile passe avant tout par la qualité des contenus et de la réponse apportée à une demande de la part du mobinaute ou autre utilisateur de smartphone. Tout ça doit s’inscrire dans une logique permettant de répondre aux trois temps d’interaction du touriste avec le territoire. Le fameux : avant, pendant et après. Je pense qu’il est nécessaire de produire des contenus différenciés en fonction de ces unités de temps.
Conclusion : stratégie, contenus, segmentation sont les priorités à mettre en oeuvre.
Cordialement
Eric Moulet
Com1nomade
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@Olivier
Exacte pour l’interet des apps pour les versions étrangères. Mais cela va évoluer avec la mise en cache sur le mobile des sites consultés.
@Christelle
Belle app! 😉
@Moulet
« Pourquoi s’évertuer à développer sur Iphone, phénomène propre à la france, alors que le nombre de smartphone ayant pour OS Androïd connait une croissance largement supérieure à L’Iphone ? »
>> …peut être parce qu’Apple a démocratisé les apps et que l’utilisateur d’iPhone est le plus gros utilisateur d’application. Android vient de dépasser (commercialement) iOS. Tant mieux la concurrence est préférable au monopole.
Bonjour,
Je découvre votre article à l’instant, excellente analyse !
Et merci pour le commentaire sur l’application Nord Réunion 😉
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Bonjour, je vais commencer à comparer les appli sur mon mobile et voir si mon ressenti sera en cohérence avec l’avis émis par le testeur !
bonjour, article très intéressant et j’attends la prochaine étude avec impatience, il y a beaucoup de mouvement dans ce domaine.
Pour ma propre étude j’aurais voulu avoir accès à votre grille d’analyse pour comprendre les avantages et défauts de chacunes des applications testées.
Merci pour votre aide
Excellent article qui permet de se rendre compte de l’avancée du mobile dans le e-tourisme !
Un autre champs d’application serait intéressant à étudier : celui des guides.
Je pense par exemple à l’appli Paris-Gazette qui permet de visiter Paris et de découvrir un tas d’infos sur les quartiers… Ce serait intéressant ce type d’initiative sur d’autres agglomérations.
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Bonjour Alexandre,
Merci de cette étude. Le département des Hautes-Alpes et ses OT sont aussi très bien équipés en appli. mobile iPhone et Android, voici une liste pour mettre à jour ton article :
– OT Les Orres (Station de ski, Montagne donc !) – iPhone / Android : pour téléphone iPhone et Android, multi-langue, Hébergements, Restauration, …. Géo-localisation, Temps d’attente aux remontés mécaniques, contenu offline, rando, météo, webcam, transport avec navettes géolocalisées en temps-réel, etc…
– OT du Dévoluy (Station de ski) – iPhone / Android : idem, toutes les informations pratiques. En plus : envoi de carte postale, t’chat en ligne, etc.
– OT de La Grave – La Meije (Station de ski) – iPhone / Android : le must-have pour les riders d’en haut 😉
Pour le CDT 05 (au niveau du territoire des Hautes-Alpes) :
– Vélo 05 : itinéraires et outils pratiques pour organiser des sorties en amis ( iPhone / Android ) : itinéraires, chrono avec partage de performance sur les réseaux sociaux, envoi de souvenir du haut du col, etc.
– Croq’05 : valorisation des filières courtes : restaurants, producteurs, événements autour des produits locaux. Mise en avant prévu durant le salon de l’agriculture en février 2014. ( iPhone / Android )
Après deux autres hors-catégories :
– Arrêt Paysage : ( iPhone / iPad / Android ) pour découvrir et apprécier les paysages des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence. Vue à 360′, cartographie, histoire… Pour le compte d’un regroupement de communes
– Baroulade : ( iPhone / iPad / Android ) guide interactif / jeux pour découvrir le patrimoine du Guillestrois. Personnage, vidéos, énigmes, mode hors-ligne, cartographie embarqués (en plus des cartes natives….), 3 langues.
Toutes ces applications sont développées en langage ‘natif’ (soit 2 développements) mais c’est un pré-requis pour des applications qui seront utilisées en montagne où la couverture réseau est très limite.
Notre société WebSenso développe ces applications et bien d’autres, nous restons à votre disposition pour plus d’information pour enrichir l’étude 😉
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